Le premier tour des élections, et après ?

Le premier tour des élections, et après ?

Dimanche 22 avril 2012, le premier tour des élections présidentielles donnera son verdict et 80% des candidats ne seront plus représentés au deuxième tour…

Si l’on part du constat que Nicolas Sarkozy et François Hollande représentent plus de 50 % des votes, force est de constater que 50% des électeurs vont se retrouver orphelins.

Quelles sont les options pour ces déçus du premier tour ?

Je considère, du point de vue du médiateur qu’il y a deux types d’options : en adversité et en altérité.

La déception des résultats peut créer des regrets, de la rancoeur, des remords et/ou de la rancune, nous sommes là dans une dynamique conflictuelle, ces émotions créent un conflit entre ce que les votants souhaitaient et le choix qu’ils devront réaliser pour le second tour des élections présidentielles. 

S’ils restent dans l’adversité 3 options apparaissent :

  • Abandon : ils se refuseront à voter pour quelqu’un d’autre, et l’abstention sera importante
  • Domination : ils s’élèveront contre des résultats injustes, truqués… et chercheront à modifier ces résultats, l’abstention ou le vote nul sont probables
  • Résignation : ils voteront, sans conviction, pour le candidat le plus proche de leur poulain, avec l’espoir secret de prendre leur revanche rapidement

Dans ces 3 situations, le conflit perdure et les électeurs déçus attendront le moindre faux pas pour conspuer les deux candidats prévus au deuxième tour.

Qu’en est il des options en altérité ?

Passée la souffrance des résultats, la raison prend souvent le pas sur l’émotion et les stratégies se mettent en place. Si mon candidat déchu me demande de voter pour un candidat X, c’est avec l’espoir que mon candidat ait son rôle à jouer dans le prochain gouvernement. La recherche d’équilibre en soi va donc me pousser à obtempérer.

3 options se dessinent :

  • Reprise de la relation telle qu’elle était avant les résultats, le vote blanc est possible puisque les électeurs du candidat déchu ne soutiennent que leur candidat
  • Aménagement de la relation : le vote pour le candidat désigné par le candidat déchu est probable, avec la certitude que ce candidat reconnait l’importance des valeurs du candidat déchu
  • Rupture conventionnelle du lien : les électeurs peuvent mettre fin à leur implication auprès de leur candidat déchu ou à la politique, en cherchant de nouveaux moyens d’être reconnu comme acteur de la société (associations…)

La clé pour les 2 candidats restants : la reconnaissance des électeurs déçus et des valeurs et idées portées par leurs candidats sans désavouer ses propres valeurs et projets, qui restent néanmoins leur coeur de cible électoral.

 

Dans toute situation, le conflit en soi s’il n’est pas résolu, peut provoquer des conflits en dehors de soi et ressurgir sur les relations interpersonnelles. La plupart du temps ce type de conflit s’apaise mais n’est pas forcément résolu, il risque donc de renaître au moindre faux pas. L’accompagnement au changement est une prérogative des médiateurs professionnels et dans ce cas, c’est un  outil démocratique fort que nous proposons.

Entre les deux tours, et même après, vous pouvez nous rencontrer pour en discuter à la Foire de Paris du 27 avril au 8 mai gratuitement. Vous pouvez aussi me rencontrer lors de permanences (sur rendez vous) par mail à contact@jmsmediation.fr ou par téléphone au            06.72.90.96.92      

Et n’oubliez pas, demain, voter demeure un geste démocratique.

 

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