Le 8 mars, le reflet d’un échec.

Le 8 mars, le reflet d’un échec.

 

La journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l’égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition des femmes, fêter les victoires et les avancées. (Source : wikipedia)

La nécessité de cette journée sonne comme l’échec cuisant du changement des mentalités des institutions et des individus.

Combien de temps encore sera t’il nécessaire de se battre pour que chaque être humain soit reconnu dans sa pluralité, être humain à part entière, parent à part entière, citoyen à part entière, travailleur à part entière ?

Je vais certainement provoquer des débats houleux avec ce texte, ce que j’espère, c’est que bientôt nous n’aurons plus besoin d’opposer pour parler d’égalité.

La journée du 8 mars devrait être une fête, la fête des droits humains, il n’est que le reflet d’une civilisation dichotomique orchestrée par la culture, les représentations idéologiques.

La communication genrée oppose sans relâche les femmes et les hommes, les mères et les pères, les petites filles et les petits garçons, créant des conflits ou les entretenant.

Les études scientifiques sur la différence des sexes sont elles aussi créatrice d’amalgame. La majeure partie de ces études ont pour vocation de prouver qu’il n’y a aucune différence significative justifiant les différences de traitement, les autres études, partisanes, jouent sur les mots, usent de sophismes, sèment le trouble et parfois la peur.

La journée des droits des femmes, une nécessité, un paradoxe : les femmes et les hommes sont égaux, mais une journée est nécessaire pour le dire alors que la journée des droits de l’Homme existe, sexiste, qui devrait s’appeler la journée des droits Humains.

Que cette journée des droits des femmes soit la dernière nécessaire et que l’an prochain nous puissions enfin célébrer une seule journée : la journée des droits humains.

 

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