Guerre et paix

Guerre et paix, non ce n’est pas le roman dont il va être question ici mais de ce qui fait que le conflit éclate ou se résout.

La guerre, la paix, ne sont que des possibilités qui sont offertes quand il faut faire un choix pour sortir de l’impasse.

Il faut concevoir qu’on peut voir une relation de deux manières différentes :

– en adversité (la défiance et la méfiance sont le mot d’ordre, même si la paix existe, ce n’est que pour mieux cacher un projet de vengeance)

– en altérité (la confiance règne et permet de rationaliser les échanges, les faits sont vus tels qu’il sont et non comme on craint qu’ils soient)

Les enjeux, intérêts personnels, qui constituent la motivation à agir, plus ils sont impérieux, plus la réponse engendrée est forte.

Comment se trouver dans des situations d’altérité alors que nous baignons dans l’adversité ?

Depuis tout petit, nous sommes en confrontation avec l’autre, enfant, dès le bas à sable nous défendons âprement nos biens, quitte à réduire l’opposant au silence (ou plutôt aux cris de frustration et d’injustice)

L’école ensuite, où la compétition fait rage, le sport…

La compétitivité prend le relais une fois adulte dans la vie professionnelle. La compétition est toujours présente.

Les bourses internationales font des classements des meilleurs entreprises.

C’est par rapport à l’autre que tout se joue, et si vous essayiez de regarder ce qui est important pour vous. Egoisme ? Non, une fois que l’ons e défait de ce qui est affiché comme étant important pour tous, on trouve ce qui est important pour soi. Loin des précaunisations officielles, commerciales. Ce qui est nécessaire pour soi ne se mesure pas à ce que les auters ont.

L’altérité, c’est faire la distinction entre ce que la personne dit et ce que ça évoque pour moi.

Ne pas prendre pour soi ce que l’autre dit, c’est la meilleure façon de comprendre ce qu’elle veut transmettre.