Le Grand Rodez, incivilités et médiation en Aveyron
Le Grand Rodez, Rodez et Onet le Château devant les problématiques du quartier des quatre saisons notamment les incivilités, s’impliquent dans l’élaboration d’un contrat de ville en Aveyron. La médiation comme outil.
Ce mardi 4 novembre, Christian Teyssèdre, président du Grand Rodez, Jean-Luc Combe, Préfet de l’Aveyron et Jean-Philippe Kéroslian, maire d’Onet-le-Château ont lancé une démarche d’élaboration d’un contrat de ville sur l’agglomération du Grand Rodez.
C’est le quartier des 4 saisons à Onet-le-Château, qui a été retenu parmi 1300 quartiers prioritaires définis par l’Etat, dans le cadre de la loi du 22 février 2014 sur la réforme de la politique de ville.
Un médiateur professionnel est intervenu sur les incivilités sur France Info il y a quelques jours, je vous propose d’écouter son propos.
Pour aller plus loin :
Incivilités et qualité relationnelle article de 2012
Le terme « incivilité » est de plus en plus présent dans la vie courante. Dans les services de réception, les lieux d’accueil, de vente ou de paiement, dans tous les contextes de contact avec des usagers ou des consommateurs, « l’incivilité » est dénoncée comme croissante. Depuis la théorisation du phénomène de la « vitre brisée » en 1982 par George L. Kelling et James Q. Wilson, des liens de causalité ont été établi. Le mot s’est imposé en France à partir de 1993, avec l’étude conduite par Sébastian Roché, qui en a fait l’ouvrage Le sentiment d’insécurité. L’approche de la médiation professionnelle initiée par Jean-Louis Lascoux permet d’avoir un point de vue et une méthodologie comportementale pour instrumenter les interventions dans ce domaine.
Avec une connotation de discourtoisie, le terme d’incivilité désigne des actes créateurs de perturbation, voire de désordre. Il désigne des comportements d’impolitesse, d’insolence, ou d’incivisme et de nuisance. Il peut même être associé à des actes de petite délinquance. L’incivilité est mêlée à l’affrontement de l’impatience et de l’impuissance. Elle se combine à la répétition relationnelle, à la confusion et à l’amalgame. Selon un sondage Ipsos, « le manque de savoir-vivre et l’agressivité des gens » constitueraient la première source de stress des Français.